données sur les différents modes d’exploitation forestière et sur les différentes sortes d’élevages : élevages pour la reproduction, pour l’engraissement ou pour l’exploitation des produits. De brèves leçons de zoologie compléteraient le tableau : brèves, car il peut être très darwinien, mais il serait très absurde d’y mêler l’étude du corps humain que nous inscrirons ailleurs, avec tous les développements qu’elle doit comporter.
Un grand fait commence à se dégager de cet enseignement : le travail, loi suprême qui attache l’homme à la terre. Nous savons désormais que le globe recèle la houille, le fer, le cuivre, le pétrole, l’or, l’argent, les pierres précieuses ; la mer, les algues, les huîtres perlières, les coraux — que, sur le sol, on fait pousser, ou l’on récolte directement le blé, l’orge, l’avoine, le riz, la vigne, le lin, le houblon, le manioc, les fruits, la canne à sucre, le thé, le café, le coton, le cacao — qu’enfin l’on chasse ou l’on élève les animaux à laine, à fourrures, à produits alimentaires, moutons, loutres, vaches, poules…, etc. Si le temps le permet, des détails intéressants peuvent être donnés sur tous ces ordres de travaux ; en tous les cas, beaucoup de ces produits étant inutilisables à l’état