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notes sur l’éducation publique

ques. Des expériences curieuses se poursuivent qui éclaireront complètement la question. Mais le côté psychologique est demeuré dans l’ombre. Loin de ma pensée, l’ambition de faire toute la lumière sur un sujet aussi délicat. Je me borne en tout ceci à exposer, à titre documentaire, le résultat d’observations personnelles.

Tout d’abord il faut se rappeler que la physiologie et la psychologie ont des frontières communes imparfaitement délimitées. Un des principaux effets physiologiques des sports est de discipliner, de classer les muscles. À l’appel d’un débutant, un grand nombre de muscles entrent en action, qui n’ont presque rien à voir dans la manœuvre demandée. Par leur ardeur maladroite, ils la gênent et la font échouer. Ce n’est que peu à peu qu’on leur persuade de se tenir tranquilles. En fait d’exercice physique, la gaucherie provient, huit fois sur dix, d’un excès et non d’une insuffisance d’actionnement musculaire. Elle disparaît à mesure que se complète l’éducation des muscles. Alors, les mouvements deviennent certains, le geste est assuré, le regard s’accoutume à des évaluations de distances exactes et rapides. Un peu de cette assurance et un peu aussi de la persévérance qui est nécessaire pour l’acquérir, remon-