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mémoires olympiques

exécutive se réunissait à Lausanne chaque automne, trois jours durant, pour l’examen des affaires courantes et la préparation de la session prochaine du C.I.O. À la réunion de novembre 1924 je remis donc à mes collègues, afin d’en disposer à leur gré, un projet auquel furent substitués dans la suite des arrangements différents et qui, de ce fait, est demeuré inconnu. Il prévoyait la création d’un Comité technique de quinze membres dont les pouvoirs devaient s’étendre sur une période de trois années, à partir du 1er janvier de l’an ii de chaque Olympiade, jusqu’au 31 décembre de l’an iv. Ce Comité serait composé de trois délégués du C.I.O., de six délégués des Comités olympiques nationaux et de six délégués des Fédérations internationales. À cette assemblée incomberait la tâche, pendant la période de préparation des Jeux, de contrôler cette préparation au point de vue technique, de recueillir et de transmettre les vœux des Fédérations et des Comités, de s’assurer de la bonne interprétation et application des règlements et pendant la période de célébration, d’examiner les réclamations, d’apprécier la suite à leur donner, de conduire les enquêtes relatives à la qualification des concurrents, au fonctionnement des jurys, etc…

Le but de cette création maintenant sans danger était de restituer au C.I.O. la plénitude de son rôle sénatorial et en même temps d’associer plus étroitement à l’œuvre commune les pouvoirs techniques en leur attribuant une juste part de pouvoir et de responsabilité.