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mémoires olympiques

Dans le même but et sous le prétexte d’un voyage lointain alors projeté, je fis approuver par le C.I.O. la création d’une Commission exécutive qui n’était que le « Bureau » agrandi : consécration en droit d’un état de choses de fait. La commission, désignée pour entrer en fonctions le 1er octobre 1921 comprenait : MM. de Blonay, Guth-Jarkovsky, de Baillet-Latour, Edström et de Polignac.

Bien des fondements avaient été posés à Lausanne avec le minimum de « casse », mais de façon un peu incohérente. L’organisation matérielle avait été excellente, grâce aux pouvoirs publics locaux et aussi au zèle du commissaire général, mon ami Eugène Monod, le lauréat du Concours d’architecture de 1911. Maintenant on avait trois années pour faire des Jeux de la viiie Olympiade « les plus beaux et les plus parfaits qui eussent encore été célébrés ». C’était l’ambition des organisateurs et ils escomptaient de très bonne foi un succès complet.