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dais, hongrois, japonais, luxembourgeois, norvégien et finlandais[1] pour s’entretenir avec eux, ainsi qu’avec des athlètes de ces diverses nationalités. Cela procura une documentation abondante sur les desiderata et l’état d’esprit des milieux techniques. En même temps, je remis à tous les comités l’invitation officielle pour Paris. La Commission s’assembla à nouveau à Lausanne à la veille du Congrès de 1913. À la suite de l’approbation définitive donnée à ses propositions par le C.I.O., le programme et les règlements du Congrès de Paris furent publiés par la Revue Olympique de juin 1913 en français, allemand et anglais.

Les comités reconnus par le C.I.O. avaient droit au nombre maximum de délégués suivants : pour l’Allemagne, l’Angleterre, la France, les États-Unis, l’Italie et la Russie, 10 ; pour l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Grèce, la Hollande, la Hongrie et la Suède, 6 ; pour tous les autres pays, 5 ; sauf les comités finlandais, luxembourgeois, monégasque et tchèque, qui n’en auraient que 2. Les membres du C. I. O. ayant comme tels le droit de vote ne pouvaient être délégués de leur comité national. Les pays ne possédant pas de comité national pourraient envoyer trois délégués présentés par leur ministre des Affaires Étrangères, mais qui n’auraient que voix consultative. Venaient ensuite ce qui concernait la vérification des pouvoirs, le bureau du Congrès, les délibérations et discussions, les langues autorisées (français, anglais, allemand), puis les questions proposées (qualification : sexe, âge, nationalité, amateurisme des concurrents aux

  1. Beaucoup de membres du C. I. O. trouvaient avantage à n’être point présidents du Comité National de leur pays et, en général, nous préférions qu’il en fût ainsi.