Page:Coubertin - Mémoires olympiques, 1931.djvu/129

Cette page a été validée par deux contributeurs.
131
mémoires olympiques
Origines de l’activité sportive

Aptitudes naturelles de l’individu ; aptitudes générales (souplesse, adresse, force, endurance) ; aptitudes spéciales (facilité innée à une forme déterminée d’exercice). — Rôle et influence de l’atavisme sportif ; observations et conclusions à en tirer. — Les aptitudes naturelles suffisent-elles à inciter l’individu ou bien faut-il encore l’instinct sportif ? Nature et action de cet instinct. — Peut-il être provoqué ou suppléé par l’esprit d’imitation et l’intervention de la volonté ?

Continuité et modalités

La continuité qui seule fait le véritable sportsman n’est assurée que lorsque le besoin est créé. Le besoin sportif ne peut-il pas se créer physiquement par l’habitude découlant soit de l’automatisme musculaire, soit de la soif d’air engendrée par l’exercice intensif et aussi moralement par l’ambition, soit que cette ambition provienne du désir des applaudissements, soit qu’elle vise un objet plus noble, tel que la recherche de la beauté, de la santé ou de la puissance.

Particularités psychologiques de chaque catégorie d’exercices : qualités intellectuelles et morales développées ou utilisables par chaque sport. — Différentes conditions de la pratique des sports : solitude et camaraderie ; entr’aide et concurrence ; initiative et discipline ; formation et développement d’une équipe.

Résultats

Du caractère rigoureusement exact des résultats sportifs. — L’entraînement : différences avec l’état d’accoutumance. — L’entraînement normal peut être purement physique et n’aboutir qu’à la résistance, mais il peut aussi contribuer au progrès moral par le développement du vouloir, du courage et de la confiance en soi et sans doute aussi au progrès intellectuel par la production de calme et d’ordre mental. Dans quelles conditions ?

Enfin, l’activité sportive ne contient-elle pas le germe d’une philosophie pratique de la vie ?

Ce programme, il fallait le défendre contre la science médicale si j’ose ainsi dire, y gagner au