tion de la Baleine, brillant d’un vif éclat puis s’affaiblissant et devenant invisible, pour une cause inconnue, pendant trois cent trente jours ; même observation au sujet des étoiles colorées dont la lumière accuse l’absence de certaines radiations nécessaires au développement des organes ou bien au sujet de globes se mouvant sur des orbites dont la grande excentricité engendrerait de trop fortes variations de température. Enfin il faut tenir compte des atmosphères sidérales, de leur composition, de la nécessité de la présence de l’eau avec des espaces émergés et un équilibre stable des mers.
Mais surtout et, même en admettant que la grande majorité des planètes soient habitées, n’oublions pas cette donnée sur laquelle j’attirais votre attention en commençant, la vie à la surface de la Terre et des autres planètes habitables, ne saurait être qu’un phénomène éphémère par rapport aux périodes si longues durant lesquelles l’astre se forme par le feu et périt lentement par le froid… Ainsi la vie — ce que nous appelons la vie du moins — n’apparaît pas comme l’état continu et normal du monde sidéral.
Permettez-moi de vous laisser sur l’évocation de ce troublant mystère. Mais qu’il ne nous accable pas. De même que circulent à travers l’espace ces comètes singulières dont je ne vous ai