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Les conventions dont nous voulons parler ici ne sont pas les contrats privés dont le respect est prescrit par la probité élémentaire, mais bien, ces conventions qui constituent la base essentielle de toute société organisée : écrites, ce sont les lois ; tacites, ce sont les coutumes.

Les lois s’environnent volontiers de préambules majestueux ; les coutumes le plus souvent n’ont même point de formules précises. Cependant il advient que les premières ressemblent à des miroirs où se reflètent les tendances passagères d’une opinion qui ne s’est pas toujours formée d’une façon assez experte et désintéressée, tandis que les secondes consacrent des notions et des sentiments triturés par l’expé-