loin tout un chapitre est consacré au règne de Napoléon III. Les Français pourront à leur gré scinder en deux ce chapitre 31 qui va du règne de Louis XV à Waterloo ([1]) et lui donner toute l’étendue qu’ils voudront, mais nous le répétons, nos programmes sont conçus du point de vue de ce qui nous paraît la vérité historique en dehors de tout grossissement national. Et, de ce point de vue, il est indéniable que la révolution française n’a nullement l’importance qu’on lui attribue sur les bords de la Seine. Venant après l’indépendance américaine et la Réforme, elle enfonça en quelque sorte des portes ouvertes et le fit avec tant de fracas et si violemment que ces portes se refermèrent pour quelque temps derrière elle et que, loin de favoriser l’établissement de la liberté en France, elle la retarda considérablement. Étudiés sans passion, les « grands hommes » de la révolution apparaissent comme de médiocres esprits, dépourvus de sens pratique, parlant un langage ridicule et le régime finit par aboutir avec le Comité de Salut public à un état
- ↑ On remarquera toutefois qu’il a déjà été question des événements qui ont marqué le règne de Louis XV dans les chapitres 28 et 29.