le sentiment que ni cette audace ni l’indication de l’universalité du problème religieux et de son influence sur l’homme de tous les temps, ne constituent un empiètement sur le terrain confessionnel.
Dans le second chapitre, deux faits à noter : le rappel des « particularités géographiques » de la région dont l’histoire va être étudiée ne s’applique pas seulement aux empires chaldéens. C’est l’indication, une fois pour toutes, d’un procédé auquel le professeur doit avoir recours chaque fois qu’il s’agit d’aborder une région nouvelle. Sans adhérer au système qui déclare prépondérante l’action du sol sur l’homme, il est impossible de nier cette action et de ne pas voir qu’elle s’étend des choses de la guerre à celles de la littérature. Le second fait c’est que, dès le principe, l’Extrême Asie se trouve associée à notre cycle historique puisque, à côté des empires chaldéens, figurent la Chine et l’Inde antiques… le peu du moins que nous en savons en attendant que les archives, encore impénétrables, nous livrent de précieux secrets. Dès maintenant l’Asie est entrée dans