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commentaire et critique

l’électricité. Les machines, l’industrie, le commerce forment des chapitres presque entièrement nouveaux. Ils renferment l’énumération de connaissances dont on sent, tout à la fois, combien elles eussent été superflues, il y a seulement vingt ans, et combien elles sont rapidement devenues nécessaires. Il en va de même des transports. Les chapitres consacrés à la richesse et à la loi sont empruntés aux études supérieures : il s’agit d’économie politique et de droit. Les développements donnés aux questions de production et de circulation, aux systèmes monétaires, aux diverses formes du crédit, enfin aux impôts ne vont pas au delà de ce qu’il est vraiment indispensable que tout le monde sache. Que de maux seraient évités, socialement parlant, si cet alphabet de la civilisation présente était connu de tous ceux qui, plus tard dans la vie, la discutent à l’aveuglette et s’efforcent de l’abattre. Quant au droit, nous n’en présentons ici, sous ce terme mieux approprié : la loi, que la classification ou à peu de chose près. Il faut que l’élève se rende compte — et là encore, pourrions-nous répéter, combien la paix sociale y gagnerait ! — des interventions ordinaires du législateur dans la