avec celle des métaux ou des matières organiques ? De tels rapprochements vont au rebours du sens commun et ce n’est pas sans danger pour la culture générale que le cerveau de l’adolescent est obligé de s’y plier.
Nous n’avons donc pas hésité à adopter un classement tout différent et à étudier les phénomènes physiques et chimiques (lorsqu’ils doivent l’être) au fur et à mesure de leur intervention logique. L’expérience de l’analyse spectrale et les conclusions à en déduire au sujet de l’unité chimique du monde sont à leur place dans le chapitre premier de même que l’exposé des lois fondamentales du mouvement. La pesanteur et le magnétisme terrestre relèvent assurément de l’étude du globe et le retour à la division des quatre éléments prouve seulement que l’empirisme de nos pères, basé sur de séculaires observations, savait trouver parfois la plus juste méthode. On ne saurait s’étonner que nous ayons considéré la géographie générale comme une sorte de résultante du drame géologique, ni introduit l’océanographie dans le chapitre de l’eau et joint l’étude des propriétés des gaz à celle de l’atmosphère. Nous savons fort bien que l’on ne nous chicanera