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En comparant les premières lignes du programme de Sciences avec les dernières du programme d’Humanités on constate que notre enseignement débute par une leçon de modestie scientifique et se termine par une leçon de solidarisme historique. Ceci n’a pas été cherché mais le symbolisme en est heureux. Ainsi se trouve souligné à nouveau le principe supérieur qui nous a guidés, à savoir que, pour répondre aux besoins de l’adolescent du xxe siècle, l’enseignement secondaire doit être « une ère d’idées générales embrassant l’ensemble du monde matériel et de l’évolution humaine afin que, par là, tout homme cultivé ait, au seuil de sa vie active, un aperçu du patrimoine dont il est à la fois bénéficiaire et responsable ». Qu’on m’excuse de revenir sur cette formule. Elle résume notre effort et nos convictions.