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le cheval

sur la manière de tenir les rênes. C’est un point sur lequel il nous paraît inutile de formuler une préférence.

Il en va autrement en ce qui concerne la selle. Autrefois on préconisait la selle à piquet. « Les messieurs d’Abzac, a écrit le comte d’Aure, voulaient en commençant un élève, pour le placer et le fixer à cheval, qu’il fût mis en selle à piquet ». Et lui-même adhère à cette façon de voir. Tous les progrès réalisés depuis lors par la selle anglaise n’en ont pas fait une meilleure aide de début. Rien ne surpasse à cet égard la selle que les Américains appellent Mexican saddle[1] mais qui se nommerait plutôt Américaine, car elle corrige d’une façon très intelligente les exagérations de la véritable selle mexicaine. Elle est admirablement faite pour donner rapidement de l’assurance et une bonne position.

Dès que l’élève aura quelque peu conduit son cheval, on lui mettra le sabre en main ; il répétera (d’abord de la main droite cette fois, puis de la

  1. « All my boys, when young, always ride with a Mexican saddle ». (Extrait d’une lettre du Président Roosevelt à M. de Coubertin).