gymnastique, à créer un automatisme et il conviendrait d’éviter tout ce qui peut détruire le rythme ou le troubler. À ce compte-là, nul manège ne vaudrait les allées cavalières de la forêt de Compiègne ou d’une forêt similaire. Mais de tels terrains n’abondent point. Du moins les manèges pourraient-ils avoir des formes moins défectueuses : la plus propice serait un double stade ou un rectangle terminé par deux cirques.
Nous pensons que l’école d’équitation de l’avenir sera un simple champ bien drainé, mesurant 150 à 200 mètres de long sur 60 à 70 de large et dans lequel s’inscriront deux pistes, l’une plate, l’autre avec obstacles. Au centre se dressera, pour les jours de pluie, une légère construction composée simplement d’un toit supporté par des piliers.
Reprenons, en attendant, la suite de notre programme. Après le trot et le galop couplés, l’élève montera le sauteur ; puis, à la longe, on lui fera passer deux ou trois fois la barre avec un surfaix de voltige dont il tiendra les crampons.
Alors seulement il lui sera permis de toucher aux rênes dont on lui apprendra à se servir. Les écuyers ont, en général, des opinions très arrêtées