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la boxe

n’est pas tout proche et d’ailleurs le coup de poing un peu mou, un peu « arrondi » de l’enfant n’est pas tout à fait celui de la gymnastique utilitaire. Nous n’avons donc pas à tenir compte de cet enseignement préalable.

Il y a deux écoles de boxe, l’anglaise et la française. Tout le monde sait qu’elles diffèrent en ce que l’une pratique le coup de pied et que l’autre n’admet que le coup de poing. Peut-être finiront-elles par fusionner ; en attendant, la boxe française s’est beaucoup rapprochée de l’anglaise. Pour des sportsmen, il y a plaisir et profit à les travailler séparément mais notre point de vue nous ordonne de les mélanger et de faire à la boxe anglaise une part sensiblement plus grande qu’à la française.

Au début — et occasionnellement au cours — d’un combat, un coup de pied constitue un argument qui n’est pas à dédaigner ; mais à la condition que la solidité du combattant n’en soit pas compromise et que ses coups de poing ne perdent rien de leur force et de leur précision.

Aussi, réservant le coup de pied de flanc et le coup de pied bas comme une sorte d’exercice préliminaire, n’inscrirons-nous dans la boxe propre-