des mouvements qu’on exécute, ce qui est radicalement faux. Les mouvements ne servent qu’à avancer dans l’eau et, pour avancer, il faut d’abord flotter. Mais, même en flottant à peine, on peut, en bien des circonstances, se sauver et sauver les autres. Voilà donc ce qu’il faut apprendre avant tout.
Pour chavirer, on utilisera de préférence des périssoires très légères que l’instructeur pourra renverser à l’improviste et on exercera l’élève à sauter à l’eau au moment propice, sans lâcher le bateau et en évitant de s’en laisser frapper.
Il est bien entendu que tous ces exercices, après avoir été exécutés en caleçons de bains devront l’être en vêtements de ville et en souliers. C’est à chacun à mettre de côté de vieilles chaussures et de vieux costumes dont ce suprême service couronnera l’utile carrière. L’effet ainsi provoqué est double. Le poids du pantalon et des chaussures qui s’emplissent d’eau maintient le corps dans la verticale et, d’autre part, la résistance de l’eau qui s’engouffre dans les manches à chaque extension des bras en avant repousse et déconcerte. L’élève, dès qu’une bouée lui aura été jetée ou qu’il aura saisi une épave, essayera de se déshabiller de son