De telles modifications sont réalisables non-seulement bien au-delà de l’adolescence mais en plein âge mûr ; de fait, elles sont réalisables tant que le système artériel n’a pas perdu sa souplesse et son élasticité.
Leur valeur est double. On peut comparer l’effet produit à l’emménagement dans une demeure plus vaste, dans une demeure où l’on se sentira par conséquent plus à l’aise que dans celle d’où l’on sort et où l’on jouira d’un plus grand confort.
Un second résultat plus précieux encore sera la constitution de « réserves » propres à accroître la résistance éventuelle à la maladie. La maladie met en quelque sorte le siège devant l’organisme ; la principale difficulté que rencontre le médecin n’est-elle pas de faire passer des vivres à l’assiégé ? Rien ne vaut les réserves fraîches que chacun aura sagement ajoutées au cours de sa vie virile, aux approvisionnements dont la nature et l’éducation l’avaient muni.
C’est pourquoi, revenant aux deux méthodes que nous opposions tout à l’heure l’une à l’autre, il nous paraît infiniment désirable que l’homme donne, de temps à autre, la préférence à la