occasions, ce dernier peut s’appliquer du moins à ne pas laisser échapper celles qui passent à sa portée. Elles seront plus nombreuses qu’il ne paraît à première vue. Combien souvent l’opportunité se présente de manier une automobile ou un bateau, de nager, de tirer, de faire une excursion à pied ou à bicyclette ? si l’escrime ou l’équitation s’offrent moins aisément, le manège ou la salle d’armes ne sont cependant jamais bien loin.
Évidemment le vouloir doit se manifester — plus ou moins selon que l’attrait est plus ou moins faible, que l’occasion est plus ou moins lointaine — mais sans qu’il soit possible en aucun cas d’en faire abstraction. Est-ce que l’homme peut agir en quoi que ce soit sans une participation quelconque de sa volonté ?… Le tout est qu’un mobile capable de le faire vouloir agisse sur lui ; nous croyons que l’idée utilitaire est, en exercice physique, un mobile qui agira efficacement en bien des circonstances où les autres échoueraient.