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elle accomplie en bien ou en mal ? Il est intéressant d’examiner la question sous cet angle, et c’est ce que nous allons faire si vous voulez bien.

Deux catégories de personnes subissent l’influence de l’automobile : ceux qui montent dedans et ceux qui le regardent passer. Nous commencerons par les premiers. L’effet physique est très variable, selon que la voiture est ouverte ou fermée, selon que l’on conduit soi-même ou que l’on se laisse conduire. Celui qui conduit (nous laissons de côté le type de voiture fermée, rare et défectueuse, où l’on conduit de l’intérieur) respire de meilleur air, mais son système nerveux est mis à contribution de façon toujours plus ou moins intense. La question de la trépidation et de son influence sur l’organisme n’est pas à jour. On ne peut en rien dire d’expérimental. Il faudra beaucoup de temps pour qu’on en arrive à des conclusions certaines. Les habitudes de circulation effrénée sont relativement récentes. Il est évident que les chemins de fer tels qu’on