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d’excellents services ; elle les façonne, les pétrit, leur donne de bonnes habitudes d’animaux domestiques. Mais ensuite la santé réclame son dû et satisfaction ne peut lui être donnée que par les jeux libres. Les jeux libres, ce n’est pas seulement le tennis et autres « esbats », ce sont encore la natation, la bicyclette, les sports de combat. Interviennent alors deux sports disciplinés : l’aviron et le football, puis, sur le tard, la discipline totale du gymnase a son été de la Saint-Martin ; voilà ce que j’ignorais jusqu’ici et ce que, j’en jurerais, ceux qui me lisent ignorent tout aussi bien.

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Suum cuique. En cette circonstance, j’ai appliqué les préceptes contenus dans un article de la Revue Olympique intitulé : Savoir dételer. Eh oui, parbleu ! La raison du caractère reposant de la leçon de gymnastique qu’à quarante ans j’ai été chercher dans le vieux gymnase de mon enfance, c’est le dételage qui s’y est opéré.