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à la plupart des sportsmen. En dehors des Anglais à qui leur tempérament, les traditions fortement enracinées de la respectability et la puissance de leurs organisations sportives rendent aisée l’observation de cette loi tacitement admise par eux, les autres peuples ne paraissent point disposés à en tenir compte. Les Latins surtout s’en éloignent au lieu de s’en rapprocher. Le dilemme est pourtant formel : ou le sport se pratiquera dans le calme, ou bien, loin de pouvoir aider à guérir la névrose, il l’aggravera, car le système nerveux non seulement n’y trouvera pas le repos, mais une excitation nouvelle.

Le calme sportif rencontre en face de lui deux adversaires terribles dont la défaite seule peut lui permettre d’établir son règne. Ces deux adversaires sont la hâte et la foule. De nos jours chacun se hâte, qu’il y ait lieu ou non. L’habitude d’être souvent pressés fait que nous le sommes toujours et que nous ne savons plus distinguer entre ce qui est urgent et ce qui ne l’est point. La précipitation que les