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traînent l’homme inconsciemment et comme malgré lui au-delà de ses forces (bicyclette), ont encore ce très sérieux inconvénient auquel on ne songe guère, d’être d’invention récente et par conséquent de ne bénéficier d’aucune préparation ancestrale. Car il est très probable que les exercices tels que la natation, l’équitation, le tir… pratiqués par les générations précédentes, s’impriment en quelque sorte sur la race, de sorte que la génération actuelle bénéficie à les pratiquer à son tour sinon d’un surcroît d’habileté, du moins d’une diminution de fatigue.

Les exercices dont nous venons de parler mis à part, il reste tous ceux sur lesquels influera l’observation de certaines conditions bonnes ou mauvaises dans la façon de s’y livrer. Et ces conditions correspondront à une collaboration plus ou moins normale du système nerveux, à un appel plus ou moins raisonnable aux forces nerveuses. Cherchons quelles sont les dites conditions. Les premières qui viennent à l’esprit sont le dosage et la