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très déterminé et, comme on l’a dit souvent, la volonté s’exerce plus difficilement et de façon plus méritoire dans le détail de la vie quotidienne que dans les grandes circonstances. Mais le choix du moment propice, l’appréciation de la durée du repos introduisent d’autres éléments essentiels. Il y a des heures où la détente désirable ne peut pas s’opérer ; en vain la poursuivrait-on ; cette poursuite inefficace risquerait de n’engendrer que de l’énervement. Ce n’est pas toujours la fatigue qui constitue l’indice, c’est une sorte d’instinct incitant à profiter de l’occasion et des circonstances favorables. Enfin, la durée du « dételage » doit toujours être brève sous peine de glisser dans la paresse ou — si l’on nous permet ce néologisme — dans la colimaçonnerie.

Quels sont les « aides » ? L’optimisme est une aide morale de premier ordre. L’allongement, le silence, le plein air sont les principales des aides physiques. L’optimisme n’est pas le défaut de notre époque. Raison de plus