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C’est ce qu’a fort bien exprimé le docteur Ph. Tissié en disant que le dynamisme du muscle, secondé par son élasticité, sa tonicité et sa contractibilité provenait à la fois « du système nerveux par l’influx neurique, de la respiration par l’oxygénation du sang, de la circulation par l’apport du plasma sanguin, de la digestion par l’apport des matériaux nutritifs ou combustifs azotés et hydrocarbonés, du système articulaire et osseux, enfin par les points d’appui des leviers aux articulations et par la rigidité osseuse des bras de leviers eux-mêmes » : autant d’aspects différents bien que connexes de la question. Mais nous n’y insisterons pas ici. Ce point de vue commence à être accepté assez généralement et ce n’est pas le côté physiologique qu’il y a tendance à négliger en matière de culture corporelle, c’est bien plutôt le côté psychologique.

Les forces morales et intellectuelles qui concourent à l’amélioration du corps humain sont multiples. La réflexion et l’observation y jouent un rôle presque aussi précieux que