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II

DÉNONCIATION DES FRANCS-MAÇONS


Sommaire : — Défense et protection. — Droit naturel. — S. Thomas et les théologiens modernes. — La Franc-Maçonnerie, force essentiellement destructive. — Prudence chrétienne. — Devoir impérieux.


Toute société, légitimement établie, possède le droit de se défendre contre toute agression injuste et de se protéger contre toute entreprise qui pourrait menacer son existence. C’est affaire de droit naturel et de droit commun. Donc, pour elle, nécessité de connaître ces agresseurs ; donc, pour tous ceux qui composent la société, obligation de dénoncer les noms de ces malfaiteurs qui complotent et préparent la désorganisation du corps social.

Le plus simple bon sens suffit pour dire à tous que l’on n’a pas le droit de se taire, qu’il y a même un devoir grave de conscience, de faire cette dénonciation, dût-on, de ce chef, encourir la haine des sectaires et s’exposer à leurs représailles : question préalable qu’il importe d’élucider dès maintenant, afin de bien faire voir à chacun l’étendue de son devoir vis-à-vis des francs-maçons.