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confiance de certaines grandes compagnies de commerce, de finance ou de transport. On dit encore qu’elles disposent de la plupart des engagements et des promotions, dans ces institutions. S’il faut en croire la rumeur, certains quartiers du service civil auraient subi le même sort, mais, nous n’en voulons rien croire. Ces institutions deviennent un petit monde fermé, réservé aux adeptes, mais dont l’entrée est une prime pour les candidats et une récompense pour les affiliés.

Bien sûr, tout cela se fait à l’insu des autorités supérieures. Elles ont trop d’intelligence et de délicatesse pour l’autoriser, et leurs occupations ne leur permettent pas de voir à ce détail ; cependant le mal existe puisqu’on en constate la présence de temps à autre.

Nous engageons les directeurs des grandes compagnies et les chefs politiques à méditer les réflexions suivantes que nous trouvons dans l’Action Sociale :

« Que ces messieurs n’oublient donc pas que cette classe d’employés intermédiaires ou ces chefs de départements sont, dans notre pays, en grande partie responsables de ces bévues ou de ces misères. Ils ont des allures de chien couchant devant leur chef hiérarchique, mais ils sont souvent de vrais tyranneaux devant les employés qui dépendent d’eux, et c’est parfois au prix des