Page:Couët - La franc-maçonnerie et la conscience catholique, 1910.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.

fausses qui circulent sur sa nature, son but et ses moyens d’action. Et puis, avouons-le donc, combien se sont laissé surprendre à cause de leur indocilité aux enseignements de l’Église !


2o Beaucoup sont indifférents, craintifs à l’excès, pour ne pas dire lâches et peureux. Comme on hésite et comme on recule devant un devoir grave ! Bien plus on évite de s’en rendre compte, on feint de l’ignorer, ou bien, on ne veut pas le connaître à fond, et on s’imagine après cela pouvoir échapper à ses obligations.

On ne tient pas non plus à se déranger, pas même pour avertir un voisin que sa maison brûle, c’est monstrueux, mais le fait existe. Ce n’est pas étonnant alors que l’on soit si timide en présence d’une obligation morale et religieuse vers laquelle on se sent si peu attiré parce qu’elle ne nous présente qu’un minime intérêt.

Ou encore, on rejettera la charge sur les épaules d’une autre personne, sous prétexte qu’elle en connaît tout aussi long, et qu’elle peut tout aussi bien faire cette révélation. C’est une erreur : l’une et l’autre sont tenues au même titre. L’une et l’autre, si elles refusent de faire leur devoir, encourent la même censure.


3o Il en est qui seront retenus par une certaine répugnance à passer pour délateurs ; comme