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la catégorie qui est le plus à même de fournir les meilleurs renseignements. Nous concevons bien que ce ne sont pas les catholiques les plus fervents ni les plus dévots, nous osons croire cependant qu’ils auront assez d’esprit religieux, devant une obligation si grave, pour faire leur devoir en hommes sérieux et intelligent. Ils doivent être assez nombreux ces gens-là, auprès de qui on va faire du zèle : pour faire valoir la marchandise, on cite sans doute des noms ; cela doit suffire, si on a des raisons de croire qu’ils disent vrai. Qu’ils aillent donc sans crainte, comme sans remords, porter ces confidences à qui de droit. « Bas les masques ! disait Léon XIII. Montez à l’assaut de ces sépulcres blanchis ! »


Encore une fois, il ne peut être question de racontars, ni de confidences de bonne femme, ni de révélations de journal, mais de science positive et de certitude.


Nous rappelons maintenant, pour mémoire, les sociétés condamnées nommément par l’Église :

1o. Les Francs-Maçons proprement dits et les Carbonari.

2o. Les Oddfellows, les Fils de la Tempérance. S. off. 21 août 1850. Inq., 20 juin 1894.

3o. Les Féniens. S. Off., 12 janvier 1870.