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l’Église et de son enseignement doctrinal. Odiosa sunt restringenda, a-t-on coutume de dire en théologie, ce qui ne signifie pas que tout devoir pénible doit être supprimé et frustré, mais que l’Église sait apporter des tempéraments à la rigueur de ses lois : concessions à la pitié et à la commisération en faveur de la faiblesse humaine. Cependant, cette réserve faite, la loi reste intacte et conserve toute sa force effective. Comme nous le verrons bientôt elle atteindra toujours son but, car ils sont nombreux ceux-là qui ne pourront pas s’y soustraire, sans encourir la censure édictée par le Souverain Pontife.

Il y a d’abord tous les membres actuels des loges. Ils ne cessent pas d’appartenir à l’Église, bien qu’ils soient excommuniés ; ils sont sans doute en état de péché mortel, mais quand même soumis à ses lois coercitives.

Il y a encore ceux qui se retirent, pour une raison ou pour une autre ; après avoir vécu dans la société de ces gens-là, ils les connaissent très bien, eux et leurs chefs, ils doivent donc parler.

Il y a encore les amis auxquels on fait des indiscrétions, comme il y a les accidents qui vous ménagent les surprises les plus inattendues.

Et, ceux-là que les zélateurs approchent, sollicitent et pressent de donner leur nom aux sectes maçonniques composent peut-être