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III

DÉNONCIATION DES CHEFS


Sommaire : — L’Église est sage. — Sanction rigoureuse. — Ce qu’elle n’est pas. — Ses conditions. — Encore la prudence. — Ceux qui doivent parler.


L’Église ne fait rien à la légère, l’expérience des siècles passés et l’assistance de l’Esprit Saint en sont de sûrs garants. Elle a ses motifs, et elle pèse mûrement ses décisions.

Comme nous le disions tout-à-l’heure, bien que l’odieux de pareilles mesures semble peser sur elle, nous n’en persistons pas moins à déclarer que la dénonciation des sectaires est un acte de charité chrétienne, car elle se doit à tous, et elle doit protection à la foi et aux mœurs de tous les fidèles. Ses membres à leur tour lui doivent cette marque de piété filiale.

Ainsi donc cette obligation de dénoncer les francs-maçons est grave comme on vient de le voir. Mais elle l’est bien davantage quand il s’agit des chefs et officiers qui tiennent dans leurs mains tous les fils de ces organisations, et les font marcher à leur guise. C’est pourquoi l’Église a imposé une peine très sévère contre ceux qui refusent de dénoncer