nous soient suspects, n’ayons aucuns rapports avec eux, et n’hésitons pas à les faire connaître au grand jour.
Il est vrai que l’Église a supprimé l’excommunication qui atteignait jadis ceux-là qui ne dénonçaient pas même les simples francs-maçons, mais l’obligation de droit commun reste toujours.
Cependant n’oublions pas les droits de la charité chrétienne. Soyons sages et prudents ! Nous savons ce que veut l’Église, elle a besoin de connaître ses ennemis, mais n’oublions pas non plus que la calomnie et l’injustice lui font horreur. Dans une matière aussi grave, nous dirons simplement avec la théologie :
« Si l’on n’a pas de preuve de ce qu’on soupçonne ou de ce qu’on a entendu dire, la charité et la justice exigent que l’on garde le silence. »
Mais à celui qui possède la preuve et la certitude, il n’est plus permis d’hésiter ni de se taire.