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qui régissent le mariage, comme son inviolabilité et son indissolubilité, sont dénoncées par elle, tournées en ridicules sur la scène ou dans le roman sans mœurs, ou menacées par des lois iniques. Elle s’empare de l’enfance qu’elle arrache aux bras et à la foi des parents et qu’elle entasse dans ses écoles où on lui enseigne autre chose que les traditions chrétiennes.

Elle ne sera satisfaite que le jour où ces bases sociales n’existeront plus, et qu’elle dictera à la société des conditions d’existence conformes à sa doctrine, c’est-à-dire le jour où elle la conduirait infailliblement à la banqueroute, si la Providence n’était là pour lui dire comme jadis à son maître : Vade retro !

Inutile d’insister d’avantage : il est certain que la franc-maçonnerie constitue un danger permanent que tout homme d’honneur et de cœur devrait combattre ; bien plus aucun gouvernement ne devrait en tolérer l’existence ni l’admettre dans ses conseils.


Dans tous les cas, pour ce qui concerne le catholique, le chrétien et le philosophe qui veulent être sérieux, ce qui précède suffit pour leur indiquer leur devoir et nous n’en demandons pas davantage aujourd’hui.

Désormais, que tous les francs-maçons et les membres des sociétés organisées sur la même base, et qui leur sont sympathiques,