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Conclusion

V

Soyons donc sans pitié et sans peur pour dénoncer les adeptes de la maçonnerie, afin que l’on n’ait pas un jour à nous faire les reproches que Jules Lemaître adresse à ses compatriotes. Il parle des abominations huguenottes. Changez les mots protestants et huguenots, vous croirez qu’il parle de francs-maçons.

« C’est notre faute, dit-il. Si les catholiques avaient employé à faire connaître les crimes des protestants, l’acharnement que ceux-ci ont mis à dénoncer les crimes des catholiques, à les flétrir, à s’en indigner tous les jours que Dieu fait, à s’en venger indéfiniment (et hier encore et encore aujourd’hui), on verrait qu’à tout le moins, l’Église romaine et l’autre sont à deux de jeu ; et peut-être que les huguenots nous laisseraient plus tranquilles »[1].

Le même auteur déplore le mal que les querelles religieuses ont fait à la patrie française, et il fait une gloire à Bossuet de n’avoir jamais

  1. Jules Lemaître, 2e Conf. sur Fénélon.