Page:Couët - Bas les masques, étude antimaçonnique, 1911.djvu/24

Cette page a été validée par deux contributeurs.
24
Paragraphe quatrième

Grosse question, me direz-vous. C’est vrai, mais à quoi serviraient toutes ces dénonciations si elles devaient dormir sous la poussière des archives ? Non, elle n’y resteront pas, car elles serviront à dresser la liste noire de nos ennemis, elle servira à les montrer du doigt, afin que les électeurs les connaissant bien par leur nom, puissent les éliminer de l’administration des affaires publiques.

C’est par l’élection qu’ils ont voulu se hisser au pouvoir, soit en se présentant eux-mêmes, soit en y poussant leurs amis. N’ont-ils pas essayé de se faire des protecteurs dans le monde politique au moyen de promesses, de compromis et de bons offices réciproques ?

C’est bien dans les mœurs maçonniques : « Les Loges, sont des comités démocratiques permanents, et c’est à elles qu’il appartient principalement dans les départements menacés par l’influence territoriale ou personnelle des candidats cléricaux ou monarchistes, de donner au suffrage universel, l’impulsion, la discipline et l’organisation qui lui sont indispensables pour faire sortir de l’urne, une chambre républicaine, radicale, progressive et anti-cléricale ».[1]

  1. Le monde maçonnique, cité par les Annales Catholiques, 7 mai 1885.