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AMÉLIE
MANSFIELD.




LETTRE XXXVIII.

ERNEST À ADOLPHE.


Du château de Grandson, 4 mai.


Je reçois à l’instant votre lettre ; elle me surprend, elle m’offense : quels sont vos projets, Adolphe, et que prétendez-vous faire ? vous croyez-vous le droit d’agir pour moi dans une circonstance qui me regarde seul ? Je vous préviens que je ne le souffrirai pas impunément. S’il était possible que vous me trahissiez auprès de ma mère ou de M. Grandson, et qu’Amélie apprît par l’un d’eux que c’est Ernest qui est auprès