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ils vont la ramener dans leur patrie, la replacer au rang de ses ancêtres, s’enorgueillir de ses vertus, et l’unir à l’homme qu’elle préfère, à l’homme qu’ils ont eux-mêmes trouvé digne d’elle. C’en est assez, arrêtons-nous ici, reposons-nous sur ces douces pensées. Ce que j’ai connu de la vie, de ses inconstances, de ses espérances trompées, de ses fugitives et chimériques félicités, me ferait craindre, si j’ajoutais une seule page à cette histoire, d’être obligée d’y placer un malheur.