Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 1.djvu/88

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

même hauteur que le divin Homère ; elle sentait combien il y avait loin du poète qui n’avait exprimé que les premiers sentimens du poète

    et des Druides, etc., par John Gales Jones, in-folio ; et du même auteur, le Muséum Barde de l’ancienne littérature anglaise, in-folio. Ces ouvrages sont dus au zèle des particuliers ; mais en voici qui ont paru aux frais d’une société savante et littéraire : Rapport de la commission de la Société de la Haute-Écosse, nommée pour faire des recherches sur la nature et l’authenticité des poèmes d’Ossian, par M. Henri Mackensie, publié au nom de la Société ; les poëmes d’Ossian dans l’original gallique, avec une traduction latine littérale, par M. Macfartan, accompagnée d’une dissertation sur l’authenticité des poèmes d’Ossian, par le baronnet sir John Sinclair, etc., publié sous la sanction de la Société de la Haute-Écosse, 3 vol. in-octavo. Le résultat de toutes ces discussions paraît s’éloigner également de l’opinion de ceux qui regardent les poëmes d’ossian comme des ouvrages imaginaires supposés par Macpherson, et de l’opinion de ceux qui leur accordent sans restriction le degré inauthenticité et d’antiquité que cet éditeur leur attribua lors de la publication de la traduction en prose qu’il en a donnée. Il a été démontré qu’il exista réellement, du temps de Macpherson, et qu’il existe encore des vieillards de la Haute-Écosse,