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ROCHER DU RENONCEMENT

noircis, certain couvert de ruines d’anciens châteaux féodaux, certain de rochers prenant des formes similaires.

Non content de la haute place que nous avions déjà atteint, nous continuâmes nos balades vers une masse de rochers basaltiques empilés confusément au-dessus de nous, sur une montagne voisine de laquelle une gorge, pas très difficile à franchir, nous séparait. Nous continuâmes, et à la fin nous retrouvâmes à dominer la vallée de Royat, depuis le Puy de Châteix, l’élévation duquel est de six cent mètres [sic], calcul français, au-dessus du niveau de la mer.

Ici, des minéralogistes viennent pour chercher des trésors, jadis se tenait le château d’un chef connu, Waifre, Duc d’Aquitaine ; mais excepté les énormes rochers qui s’y sont formés, comme ça peut être probable, ses murs, il n’y a aujourd’hui pas de vestige de ce bastion. La perspective sauvage de ce pinacle est des plus imposantes ; la chaîne de hautes montagnes, sur laquelle nous avions grimpé pour atteindre cette place, nous apparait naine au-dessous de nous, une autre chaîne plus basse encore loin ; Clermont et la plaine de La Limagne, au plus profond de la distance la plus basse, la vallée boisée des Sources à nos pieds, et un cadre de rochers plissés atteignant le ciel, et referme la plus grande partie du paysage, Gravenoir avec des tâches rouge profond sur sa surface plissant avant tout.