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tours ont conservées leur force originelle. Les donjons et le rez-de-chaussée sont les parties du bâtiment d'origine auxquelles la tradition est attachée, et ceux-ci sont aussi horribles et mystérieux que n'importe quel amoureux du romantique peut le désirer.

En premier, vous sont montrées les chambres occupées en différentes périodes par deux rois de caractère opposé ; et il est facile d'imaginer les appréhensions du rusé Louis quand les portes se sont refermées sur lui, et qu'il a découvert le style du palais dans les recoins desquels il s'était imprudemment laissé conduire.

On peut suivre les pas de Balue alors qu'il se retiré de la dangereuse entrevue avec son maître suspicieux, et la voix tremblante de Louis semble faire écho à travers les coffres, lorsqu'un mot sauva l'ecclésiastique dévoué des tendres miséricordes de Petit André. Qu'importe que le grand poète n'ai jamais visité ces murs, il n'aurait pas pu décrire l'horreur de ces moments passés par Louis mieux que lui-même. Hideuse et effrayante est la pièce, éclairée par une étroite fenêtre, à laquelle une chaîne et des barreaux sont attachés, ce qui était approprié pour son divertissement ; non loin de là se trouve le renfoncement dans lequel Charles le Simple poussa son dernier soupir. Une brèche dans le parquet à une extrémité dévoile une grille, à travers d'épais barreaux de fer les eaux de la rivière terne et noire cours le long, rendant l'obscurité encore plus horrible par ses bruits d'éclaboussures en dessous