évêques. Rien ne se remarque à part la violence contre les pauvres et les faibles, et outrages et vols envers les biens du clergé. À peine un évêque est-il mort, que les plus puissants se jettent instantanément sur les possessions des églises, comme si elles lui avaient appartenu exclusivement, ce qui, même dans ce cas, aurait été contraire à toutes les lois ou droits. »
Des anathèmes furent lancés contre ses voleurs de l’Eglise ; pas un seul baron n’aurait donné une seule partie de leurs propriétés mal-acquises, et le droit du plus fort était toujours reconnu.
Des siècles ont passé depuis, et le temps a effacé la mémoire de ces actes ; le pouvoir d’un romancier peut, en revanche, les faire revivre, et quiconque entre dans la ville de Peronne pense en premier à Louis XI, et en second à cet infortuné Charles le Simple, dont à plusieurs reprises le sort a profité au monarque rusé quand il se retrouva pris dans les labeurs, et il foula le sol de ce même donjon dans lequel le malheureux roi se morfondait sur son existence mélancolique. Walter Wcott est aussi connu à Peronne comme à Tours, et ses belles romances sont citées par les guides de la même manière, quand le château est montré. Nous n’avons pas perdu de temps en payant une visite, et avons regretté de voir ce qu’il restait de cette forteresse jadis massive. C’est, cependant, en cours de restauration, et quelques uns des
