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son apparence. Nous aurions pu apaiser nos esprits en admirant ses "usines" de fer et de sucre, nous n'aurions pas eu à nous plaindre, une personne à qui nous demandions la nature de ce commerce qui nous suppliait de ne pas perdre notre temps en visitant les manufactures. Ce fer, nous a-t-il assuré, était le plus important de France, et nous étions ravi de le prendre au mot, non sans étant informé, comme nous l'étions en temps voulu, que n'importe où la ferronnerie continue de fonctionner, cet endroit se vante de produire le meilleur du Royaume : peut-être, comme tout fer est indistinct, chaque ville a autant le droit qu'une autre de célébrer son fer. Notre informateur, voyant que nous avions eu le mauvais goût de montrer notre indifférence à propos du premier établissement qu'il vantait, il changea l'objet de son éloge, et, avec un ai enthousiasmé, nous pria de visiter les moulins à sucre -- "voilà ce qu'il y a de sublime !", s'exclama-t-il. Même cela, cependant, et en étant bien assuré que le directeur soit un Anglais, ne nous a pas encouragé à marcher sous le soleil le long d'une route très poussiéreuse pour voir d'immortels immeubles, qui ont effacé les splendeurs de la magnifique cathédrale, qui n'est plus aujourd'hui.

Arras a dû être une ville très importante, comme les vestiges de ses défenses le prouve : les fortifications ont été restaurées avec beaucoup d'entrain, et cela a offert encore plus de résistance que jamais.