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nées ; mais la tour a été reconstruite avec mauvais goût, et est surmontée d’une couronne, qui a un étrange aspect incongru. Nous avons rencontré ici un exemple de familiarité française et coquetterie, alliée d’un certain désir d’obliger, qui, bien que nous soyons devenus par la suite dans nos promenades suffisamment habituées à des comportements similaires, nous ont frappé par le contraste avec les mœurs anglaises. Nous cherchions une des rues et nous demandions notre chemin à une bonne qui suivait sa maîtresse parcourant l’une des places : elle a laissé immédiatement son devoir et sa dame pour entrer en conversation avec nous, demandant nos raisons de quitter l’Angleterre et nos motivations de visiter Arras, nous rendait compte de sa position, nous informait de sa situation dans la vie, qui était inférieure à sa naissance, sa marraine étant l’épouse du maire de Péronne, et de son désir de changement qui l’avait incitée à daigner remplir le poste qu’elle occupait maintenant. Après avoir parlé un bon moment et en gardant les informations que nous demandions pour la fin, elle nous quitta et rejoignit sa maîtresse, à laquelle elle raconta évidemment son aventure avec les étrangers qui l’avaient accostée, avec un tel embellissement du récit qui conviendrait le plus à son auditrice.

N’ayant pu découvrir aucun objet d’intérêt, nous nous sommes promenés dans Arras, déçus par