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- ■l’.n — miMiors. sans rcMissir dans aiiciiii. Sa inric (lanl xciiin’, elle aussi, à mourir, il Iromo les filets de sou pèie cl se uiel à la iièclic i i i. Un jour il jjrend ini ])oisson si beau. (|n’il ne |)eiil x’ (l(eidef tii à le vendre, ni ,’1 le nianijcr. 11 ciiMise un bassin dans sa uiaisdii <• ! y met le poisson. Suit le niénaLK" l’ail |i,ii’ une main mvsléiieuse : la jeune (ille, une (( i)éri », suipiise par le |iècli.eui’ au nidnieiil où elle ([uitle son {nelop|«’ animale. ImnH’dialement , — à la dilTéience du conte ar- ménien d’où ce liait a complèlemenl disparu, — le pèciienr saisit la peau du poisson et la jette au l’eu. Dans le coule turc comme dans les contes précédents, le padishali eul s’empai’er de la helle jeune l’emnie, et dit au mari qu’il la lui prendra, s’il n’i'(cule pas telle ou telle tache. Ce qui est en derniei’ lieu imposé au pècheui", c’est d’amener un non^eau-né^ qui sache marcher et pailer : Comme jKtur les lâches pTéeédentes, le pécheur, sur le conseil de la péri, se rend an bord de la mer ; il y jette une pierre, et aussitôt a])i)a- raît un nègre, disant : « A tes ordres ! » Alors le jeune homme lui dit que la « demoiselle » le salue et lui fait dire : « Si ma sœur est déjà accouchée, je voudrais voir l’enfant » Dès (jue l’enfant de la sœur de la péri est venu au monde, le nègre l’apporte. L’enfant salue son oncle par alliance, embrasse sa tante ; puis il soufflette le padishah en lui rappelant tout ce qu’il a fait" ; tant et si hien que le padishah fait ap- peler le pêchevn- et hn dit de garder sa femme, pourvu qrCil le délivre de cet enfant. Dans un conte arabe d’Egypte (Spitta-Bev, n° 4), la femme que convoite le roi, est aussi la femme d’un pêcheur ; mais le conte a perdu son introduction, laquelle devait être analogue à celle des deux contes précédents, et l’on ne comprend pas comment cette femme, — laquelle n’a plus une origine merveilleuse, — peut protéger si efficacement son mari contre le roi. Non seulement le métier de a pécheur », attribué au mari, est un vestige de l’introduction disparue, mais le conte a conservé un passage significatif, que seule peut expliquer l’introduction en ques- tion. Quand le roi, à l’instigation du vizir, demande au pêcheur un lapis du genre d.e celui que nous connaissons, la femme dit à son mari d’aller auprès d’un certain puits (puits, fontaine, lac, mer, même idée) et de regarder dans ce puits en appelant sa sœur à elle et lui demandant ce qui pourra satisfaire le roi. (1) Comparer le conte albanais. — Nous traiterons, dans un cliapitre spécial, de ce thème du Meixer du père.