le temps, ou si elle vient seulement d’être faite. En tout cas, je ne trouve point d’inconvénient à vous l’envoyer.
De par Le Riche et La Cronel
La gent française est invitée
Au convoi que fait Marmontel
À sa reine discréditée :
De vous elle a bien mérité
Un Requiescat in pace.
Le chevalier de La Morlière,
Père putatif d’Angola,
Un éloge prononcera
Selon son style et sa manière ;
Le doux Baillot présidera
À la triste cérémonie ;
On livrera la tragédie
À Bienfait qui parodiera.
Le Riche de La Popelinière est un fermier général chez qui Marmontel loge. Cronel est le nom de Mlle Clairon, actrice chérie de cet auteur. Baillot est un courtisan de La Popelinière et Marmontel. Bienfait est le machiniste des marionnettes.
— La comédie de Mme de Graffigny a toujours le plus grand succès.
LXXIV
Le parlement de Paris, qui fait rarement des exemples de sévérité en certain genre, a fait brûler, dans une même semaine, deux hommes pour le péché de non-conformité et fouetter publiquement sept ou huit femmes pour le péché contraire. Ces deux événements ont fourni à M. Berchin l’idée d’une épigramme qui m’a paru assez plaisante :