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de la jeunesse était intitulée originairement le Retour sur soi‑même.

Du public sur lui-même un retour équitable
Du pA fait proscrire avec raison
DuLa triste école et le nouveau sermon
De ce triste Héraclite au style pitoyable,
Du pEt couronner d’un doux succès
L’ingénieux auteur qui célèbre la paix.
DuPour les beaux-arts augure favorable,
Du pQu’ils s’en réjouissent partout ;
De cette heureuse paix le retour agréable
Vient d’être enfin suivi du retour au bon goût.

— Je viens de recevoir l’Histoire de Louis XIV, depuis la mort du cardinal Mazarin jusqu’à la paix de Nimègue, par le célèbre Pellisson[1]. J’aurai l’honneur de vous entretenir de cet ouvrage qui paraît pour la première fois. On publie avec grand mystère un ouvrage traduit de l’anglais, intitulé Recherches sur l’Origine des idées que nous avons de la beauté et de la vertu. Je vais voir ce que c’est que la métaphysique de cet ouvrage. — Un libraire de Hollande vient de donner un livre intitulé l’Asiatique tolérant, qui roule sur la cour de France ; il est de la même main que les Anecdotes de la cour de Perse.


chanson nouvelle.
sur l’air d’Épicure.

Avouez, Iris, sans scrupule
Un peu de singularité ;
Quoique ce soit un ridicule,
Rien ne sied mieux à la beauté.
Sitôt qu’une femme est jolie
Tout ce qu’elle fait est charmant,
Un caprice, une fantaisie
Devient en elle un agrément.

Brillez en habit d’amazone,
Offrez à nos yeux tour à tour
Les traits, les charmes de Bellone,
Et ceux de la mère d’Amour.

  1. Paris, 1749, 1 vol. in-12.