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VIII
avant―propos

parisienne, l’estime de tous ses confrères et les nombreuses amitiés qu’il a su acquérir et conserver dans l’exercice de sa délicate profession, enfin l’obligation où il est de passer presque toute l’année à Paris permettaient à M. de Saint―Blancard d’assumer la tâche longue et difficile des recherches, des vérifications et des résumés. Cette tâche, il l’a menée à bien, avec autant de tact que de compétence. C’est à lui que sont dus la plupart des notes et les aperçus synthétiques qui relient entre elles les différentes parties de la correspondance.

Ayant tous deux un même culte pour la mémoire de l’amiral, nous avons travaillé de notre mieux à le faire revivre : heureux si nous avons pu contribuer à lui assurer la grande place qu’il doit occuper dans l′histoire[1]

J. L′ H.
  1. . Les lettres comprises dans ces deux volumes s’échelonnent entre les années 1805 et 1871. L’amiral n’étant mort qu’en 1881, il y aurait matière, avec les lettres qu’il écrivit à sa femme et à sa fille de 1871 à 1881, à un troisième volume, dont l’intérêt serait grand : elles contiennent, en effet, les impressions de leur auteur sur les assemblées de Bordeaux et de Versailles, les négociations et le traité de paix, la Commune, les premières années de la Troisième République, au cours desquelles député, puis sénateur de l’Eure, et, en 1875, commandant de l’escadre de la Méditerranée, il a encore joué un grand rôle. Il a paru préférable, pour l’instant, de remettre à plus tard la publication de ce troisième volume : les éditeurs de la Correspondance intime de l’amiral de La Roncière le tiendront à la disposition de la Société de l’Histoire de France, si elle estime pouvoir le comprendre un jour dans le cadre chronologique de son programme.