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correspondance la roncière

Waterloo pour attaquer ! Les Français Russes, ici, prétendent que l’Empereur avait donné l’ordre d’avoir une victoire pour ce jour-là.

C’est lundi, à 9 heures du matin, que se réunit le jury international. [1] Le prince Napoléon prétend que cela nous donnera beaucoup à faire et que notre position de membres de ce jury est loin d’être une sinécure. Je doute un peu de ce qu’il dit.

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Paris, 22 août 1855.
Chère Enfant,

Je n’aurai pas d’invitation pour Versailles [2]. La liste est faite et il n’y a que très peu de monde. Je le tiens de M. de Bassano [3] et de Fleury. [4] C’est ordinairement Bacciochi [5] et l’impératrice qui brocantent cela.

J’ai parfaitement pu accompagner le cortège ce matin à l’Exposition. Cela a duré deux heures et demie. Les dispositions de police contre la foule étaient encore mal prises ; il y a eu quelque désordre ; mais au moins Leurs Majestés n’ont pas été bousculées. Quant à avoir vu l’Exposition, Sa Majesté Britannique ne peut pas s’en

  1. Le jury de l’Exposition, dont le prince Napoléon avait accepté la présidence.
  2. Fête donnée à l’occasion de l’ouverture de l’Exposition universelle et en l’honneur de la reine Victoria.
  3. Duc de Bassano, sénateur, grand chambellan du palais.
  4. Comte Fleury 1815-1884). Colonel du régiment des Guides de la Garde en 1852 ; général et premier aide de camp de l’Empereur en 1856 ; directeur général des Haras en 1861 ; sénateur en 1865 ; grand écuyer en 1866. Ambassadeur à Saint-Pétersbourg (1867-1870).
  5. Félix Bacciochi, cousin de l’Empereur ; premier chambellan, puis surintendant générai des théâtres et sénateur. Mort en 1866.