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Les regards ne rencontraient de toutes parts que des difficultés et des obstacles. Mon gouvernement devait faire des fautes : peut-être en a-t-il fait. D’est des temps où les intentions les plus pures ne suffisent pas pour diriger, où quelquefois même elles égarent.

L’expérience seule pouvait avertir ; elle ne sera pas perdue. Je veux tout ce qui sauvera la France.

Mes sujets ont appris, par de cruelles épreuves, que le principe de la légitimité des souverains est l’une des bases fondamentales de l’ordre social, la seule sur laquelle puisse s’établir au milieu d’un grand peuple, une liberté sage et bien ordonnée. Cette doctrine vient d’être proclamée comme celle de l’Europe entière. Je l’avais consacrée d’avance par ma Charte, et je prétends ajouter à cette Charte toutes les garanties qui peuvent en assurer le bienfait.

L’unité du ministère est la plus forte que je puisse offrir. J’entends qu’elle existe, et que la marche franche et assurée de mon conseil,