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heureux de l’ajouter moi-même, c’est à dire 50 autres doubles. Le susdit sieur ordonna de ne pas dépenser dans ses obsèques plus de 20 écus, comme vous pouvez le lire dans son testament, mais estimant que c’était peu de respect pour son grand mérite, j’ai dépensé 60 écus et de tout cela il est inutile de parler. Vous recevrez, Monsieur, dans ce pli, le testament, une lettre pour V. S., et une autre lettre pour l’héritier, qui lui sera rendue en main propre par M. Lemaire, qui est correspondant de M. Retrou, executeur testamentaire avec moi ; à qui M. Lemaire aura l’amabilité de donner celle qu’il fera parvenir à Rome dans nos mains. Pour conclure, trés illustre Sr, je vous supplie humblement d’excuser ma présomption, qui est encouragée par celui à qui j’aurais éternellement d’infinies obligations et pour qui je reste,

De V. S. Illme, le très dévoué et très obligé Serr.

Jean Dughet.
de Rome, 1er Décembre 1665.


214. Jean Dughet à M. de Chantelou[1].
(Félibien, Entretiens, 4e partie, 1685, p. 312.

Je vous ay dit que l’on avoit toûjours crû qu’il avoit composé un Traité des Lumières et des Ombres. M. de Chantelou en ayant écrit au sieur Jean Dughet son beaufrère quelque temps avant la mort du Poussin, afin d’en estre mieux informé, voicy la réponse que le sieur Dughet lui envoya le 23 janvier 1666.

  1. Cette lettre, dont l’original est perdu, est donnée par Félibien, p. 312 de l’éd. de 1685. Elle a été traduite par Jay, p. 395 de l’éd. de 1817, et par Quatremère de Quincy, p. 356 de l’éd. de 1824.